Il est primordial d’apprendre à puiser sa force au bon endroit, sans tout contracter, savoir quoi mobiliser, quand et comment. Une précision qui change tout.

Cela permet d’affiner chaque geste. Le reste du corps peut alors rester souple, alerte, réceptif.
C’est ainsi que le corps s’organise autour d’un axe stable, que les tensions s’apaisent, que l’on retrouve de la fluidité sans perte de puissance.

Quand ils sont bien exécutés, les mouvements lents en synergie avec la respiration, permettent de contrôler le travail et de viser juste.
Ils sont nos meilleurs alliés. Ils sollicitent la tonicité sans surcharger, affinent la conscience corporelle, réveillent les muscles profonds et permettent des ajustements fins, à l’écoute de ce qui se joue en nous.

Ils développent l’élasticité, la résistance, la coordination, la puissance douce.
Autant de qualités essentielles pour un corps solide, souple, et en bonne santé.

La justesse, ici, naît du contrôle : plus le geste est lent, plus il est conscient.
Les mouvements ralentis sont certes plus exigeants, plus fatigants, mais permettent de sentir la cible, d’éviter les compensations parasites, et d’obtenir un étirement maximal du  corps. Cela prévient les raccourcissements musculaires qui alourdissent la silhouette, les gonflements inutiles, les tassements articulaires.

“C’est un chemin progressif, mais plus on avance, plus le corps nous le rend. Et vous, êtes-vous à l’écoute de vos fondations ? Commencez peut-être par là…”

« Ce n’est pas l’intensité qui compte, mais la précision du lien entre l’intention et le geste. Le corps s’épanouit là où la force rencontre la conscience. »