Il demande de l’écoute, de la rigueur et un effort souvent plus intense qu’on ne le croit

Aller chercher ces muscles invisibles, c’est se lancer dans un travail d’écoute profonde. Il faut les réveiller, les solliciter avec justesse, les stimuler avec précision.

C’est un apprentissage patient, qui privilégie la lenteur maîtrisée et la tonicité ciblée, plutôt que la rapidité ou la répétition mécanique.
Un travail d’introspection : on stimule en douceur, on affine le geste, on privilégie la tonicité à travers des micro-mouvements contrôlés. Associé à la respiration, la lenteur devient un allié précieux.
Pas de précipitation : il faut laisser le corps s’organiser, activer les bons leviers.

Le bon indicateur ? Ce sont ces petits tremblements contrôlés, cette fatigue douce mais localisée, cette sensation d’avoir mobilisé un point précis tout en gardant le reste du corps fluide, disponible, prêt à accompagner le mouvement sans rigidité excessive.

Si rien ne vibre, ne chauffe, ne s’active aux bons endroits, alors le travail passe à côté de l’essentiel — et l’effort s’épuise dans le vide.

 

« Dans le silence du mouvement naît la puissance de la présence. »