Avant tout, vous devez aimer votre corps, le découvrir pour en avoir une meilleure connaissance et vous l’approprier pour un entraînement optimal.

Respecter vos possibilités morphologiques

Corps et Esprit doivent être étroitement liés


Sachez qu’à la base le corps est paresseux ! Il faut donc le solliciter, le faire travailler, comme on le fait avec son mental, car la beauté se mérite !

“Chaque corps est unique et nous devons en prendre soin, l’entraînement doit se faire progressivement et régulièrement”

Vous ne devez pas être intrépide ; le « copier-coller » dans l’exécution d’un exercice est fortement déconseillé. En effet, si celui-ci n’est pas assimilé il sera forcément mal exécuté ! Vous devez vous l’approprier pour un résultat bénéfique sur le long terme.

Vouloir brûler les étapes nuirait fortement au bien-être de votre corps.

“Mettre en application une position, une action juste, ne s’improvise pas”

Ce qui est compréhensible pour certains, parce que chez eux c’est inné, ne l’est pas forcément pour d’autres. Chacun à sa manière de comprendre, de coordonner et de ressentir…

Il faut appréhender le mouvement pour le faire sien, ce qui favorise aussi le travail en profondeur. Même les initiés commettent des erreurs et peuvent développer au fil des séances une mauvaise posture ou créer des déséquilibres qui produisent parfois des dégâts considérables. Les exercices, les enchaînements, les corrections, sont montrés et expliqués par le professeur d’une manière globale.

La plupart du temps, il dispense ses cours à des élèves novices, qui n’ont aucune idée, voire partielle, du fonctionnement de leur corps. Ils s’en remettent à leur professeur, l’écoutent et exécutent comme ils peuvent les mouvements demandés.L’enseignant transmet des informations, des corrections, qui pense-t-il seront entendues par tous, puis comprises et assimilées.

Exemple :
« Tenez votre dos, serrez les fessiers, maintenez votre ceinture abdominale, ouvrez vos épaules… »

Bien sûr, mais de quelle manière ?

En pensant bien faire, l’élève contracte tout son corps au lieu de faire travailler ce qui doit l’être, ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… Pourtant l’enseignant quel qu’il soit, excellent ou pas, reconnu ou non, qui transmet ce qu’on lui a enseigné, n’a de cesse de répéter toujours les mêmes consignes, les mêmes corrections, mais  rien n’y fait… C’est pourquoi la communication avec celui-ci est indispensable, ne pas hésiter à dire que l’on ne comprend pas une explication, un exercice ou un mouvement. 

Pour certains élèves, si leurs résultats ne sont pas à la hauteur de leurs espérances, ce n’est pas par manque de travail, c’est juste une erreur de compréhension ou un problème d’ordre physique, qui cela dit, peut-être amélioré le plus  souvent. Encore faut-il saisir le mécanisme de son corps…

Tout ce travail doit vraiment être associé à de sérieuses précisions, à des descriptions, parfois même à des images mentales.

Renforcer son corps avec justesse n’est pas si simple :

  • On s’attaque bien trop souvent qu’aux grands muscles superficiels, responsables des mouvements amples et non aux muscles profonds. Ceux-ci sont ignorés par notre conscience, pourtant si précieux pour l’obtention de fondations solides qui garantissent une belle tenue générale, bien équilibrée.
  • Il est indispensable d’aller les chercher, les réveiller, les solliciter puis les stimuler. C’est un travail minutieux, qui demande beaucoup d’écoute intérieure et un maximum d’efforts.
  • En travaillant sur un point ciblé, il est nécessaire de savoir puiser sa force au bon endroit pour éviter de se crisper intégralement. Les autres parties du corps doivent rester flexibles.